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 Chapitre 1 (Sol)

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Soline
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Soline


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Chapitre 1 (Sol) Empty
MessageSujet: Chapitre 1 (Sol)   Chapitre 1 (Sol) EmptySam 12 Mar - 23:08

Chapitre Un


Deux jambes d’albâtre glissèrent dans l’eau jusqu’à mi-mollet, et la surface plane du lac s’émut. Sonja poussa un soupir d’aise. L’été finissant se faisait rude. Une chaleur sèche étouffait Astrub, enserrant la ville dans un étau ardent, et les riverains harassés se traînaient lourdement dans les rues trop vivement éclairées, quand ils ne se cachaient pas à l’ombre fraîche de leur logis.
Dorion lança une nouvelle fois sa ligne d’un geste vif et sec. Une éclaboussure effleura la moire du lac, puis la force immobile de l’eau reprit ses droits.
-‘Y a vraiment rien, aujourd’hui, constata le Pandawa avec humeur.
-Les poissons doivent se cacher du soleil et sommeiller au fond du lac, murmura Sonja comme pour elle –même.
L’astre blanc brûlait plus qu’il ne chauffait, rougissant les peaux blanches et couvrant d’un hâle brillant les peaux déjà basanées. Craignant l’insolation, Sonja s’était abritée sous un large Dora, et regardait tour à tour ses amis alanguis face au lac ou sur le vaste perron d’une haute maison blanche, quartier général de la confrérie. L’emplacement en était particulièrement bien choisi. La maison ne se trouvait qu’à quelques minutes de marche des principaux nerfs commerciaux de la ville, bénéficiait d’une vue charmante ainsi que de l’air adouci du lac, et donnait plein sud. Faute d’avoir réussi à trouver Ruthen qui ne se trouvait pas chez lui la nuit précédente, Charkheim avait traîné le Panda ébréché jusqu’au quartier général, à l’étage duquel Sonja avait improvisé une couche avec quelques vêtements épars. Yakan, qui s’y rendait tous les matins d’heure fort matinale, afin de consulter courriers et dépêches, et d’organiser le ravitaillement quotidien des membres, avait eu la surprise de trouver, entre deux sacs de peaux tannées, la loque poilue et odorante, qui décuvait péniblement. Il était vrai que, jusqu’alors, personne n’avait proposé de mettre ce lieu-dit à la disposition des membres de la confrérie. Ce qui servait à entreposer butin, vivres, ressources et documents officiels n’avait jamais été imaginé comme un potentiel habitat d’appoint. Lorsqu’il ne somnolait pas dans un caniveau, Dorion dormait usuellement dans une maisonnette du port de Madrestam, et non loin de chez lui demeuraient également Tanza et Yoode. Charkheim quant à lui s’était offert le luxe de se rendre propriétaire au sein même de la ville de Brâkmar dont il était un sympathisant assidu. De même les autres membres se répartissaient sur presque tout le territoire que comprenait le royaume du monarque Liarefel. L’éloignement géographique n’avait jamais été un problème : tout homme sobre savait utiliser un zaap. Cependant la question de réhabiliter le quartier général d’Astrub pour en faire une habitation exceptionnelle s’était posée, et Yakan, après avoir soumis cette éventualité à ses frères, avait laissé entendre qu’il prendrait les mesures nécessaires.
Pour l’heure, une toute tâche l’animait. Assis sous une tonnelle, aux côtés de Yo qui les avait rejoints plus tard dans la matinée, il achevait de tendre un jeu de cordes sur un instrument tout juste laqué. Sonja reconnut subitement, à travers sa rêverie, ce qui n’était qu’une boîte entre les mains de son propre frère quelques jours plus tôt. Les deux musiciens semblaient s’être accordés pour la confection de leurs guitares, et de leurs talents de luthiers combinés devaient naître de belles pièces.
Le regard brumeux de Sonja dériva vers Yo, qui semblait tout aussi absorbé que son voisin. Elle observa un long moment ce régulier manège durant lequel il griffonnait de temps à autres quelques rimes, frappaient doucement un rythme du bout de ses doigts, puis se remettait à écrire. Elle aurait ainsi continué à fixer cette scène silencieuse un long moment encore, si Dorion ne l’avait pas arraché à sa rêverie d’un geste brusque et agacé.
-J’en ai marre, toujours rien ! J’arrête.
En effet, il ramena à lui la ligne sifflante, s’empara du hameçon parvenu à sa hauteur et en arracha la larve qui faisait office d’appât. Sans prendre la peine de ranger quoi que ce fût, il ôta l’obvijevan qui sommeillait au sommet de sa tête, et d’un bond inattendu se jeta dans le lac, projetant sur Sonja une déferlante d’eau fraîche. La jeune fille allait protester à grands cris contre de telles manières lorsque deux voix traînantes parvinrent à ses oreilles.
-Tiens, déjà fini ?
-Rien d’intéressant ce matin, déclara Xael qui revenait de l’hôtel de vente, les jumeaux sur les talons. Cha est resté marchander avec la guilde des mineurs, il cherche quelqu’un à exploiter. J’ai vendu tout ce que j’avais à vendre pour ce matin, aucune affaire intéressante sinon.
Sur ces mots, le Xélor était venu s’asseoir aux côtés de Sonja et avait posé une main sur sa hanche. Les jumeaux qui l’avaient accompagné avaient également eu pour premier mouvement d’aller se poser auprès de leur sœur aînée.
Nathel et Nuga avaient tous deux une longue et épaisse chevelure châtain clair, rejetée en arrière pour l’un, jetée sur les yeux pour l’autre. Ils parlaient fort, avec animation, avec le même penchant que leur sœur pour la rhétorique et les tournures alambiquées. Ayant cependant repéré la guitare entre les mains expertes de Yakan, Nuga ne fut pas long à se transposer à son côté. Le jeune homme demeuré jusque là silencieux sortit de son mutisme, et s’engagea entre eux une discussion technique sur les bois utilisés, la tension des cordes et la résonnance qu’offrait le fruit de leur travail commun.
Bientôt toute la gaie petite compagnie s’anima, et le silence céda la place aux causeries et aux éclats de rire. Dorion ne tarda pas à sortir de l’eau, désireux qu’il était de se joindre à l’agitation qui régnait sur la rive. Sonja remarqua cependant que les bords du lac étaient eux bien ternes ce jour-ci. Les rues adjacentes semblaient inoccupées. Pas même la présence d’un chacha qui se chauffait la croupe au soleil. Se retournant vers l’homme de ses pensées, elle demanda, suspicieuse :
-Dis, il y avait du monde, ce matin, à la halle ?
-Pas vraiment, non. Comme je te disais, on a eu du mal à trouver quelqu’un avec qui faire affaire. Charkheim essayait encore de trouver un mineur quand on est partis. Il devrait plus tarder.
Sonja garda un silence prudent. Un sentiment sombre avait obscurci son cœur, probablement causé par le vide qui les isolait. Elle leva un regard flou sur le Xélor qui avait déjà détourné la tête, attentif aux conversations de leurs amis. C’était un garçon inexplicablement haut et fin, de même que Yo. Sonja s’était souvent demandé comment deux tels garçons avaient pu embrasser le culte du dieu du Temps, avec un tel potentiel corporel. C’était habituellement de frêles individus qui tentaient de compenser leur aspect malingre par l’apprentissage de la maîtrise du temps et de ses effets destructeurs, qui se faisaient ses disciples. Dans leur cas, il n’en était rien. On comprenait davantage que Yakan ait mis son robuste corps nerveux au service de Sacrieur. Mais elle-même, d’ailleurs, était-elle une digne représentante de sa classe ? Rien n’était moins sûr. Son corps était certes plantureux et sa taille étroite, comme de nombreuses filles de sa caste. Mais elle n’avait rien de ce qui était indispensable à tout Sacrieur : l’agressivité, la force brute, le goût du sang qui hantait le palais. Seul l’espoir d’endurer au mieux les coups qu’elle devrait subir au cours de sa vie l’avait poussée à se faire adepte du sacrifice. L’esthétique des hachures de sang qui zébraient ses joues, aussi, peut-être.
Les jumeaux, pour leur part, avaient choisi deux voies différentes. L’offensif et vicieux Nuga avait choisi de suivre la trace de sa sœur, tandis que le timide et effacé Nathel s’était approprié la maîtrise des boucliers.
Sonja aimait à se demander, en rencontrant une personne, ce qui avait pu pousser celle-ci à honorer tel dieu plutôt que tel autre. Hormis les quelques individus qui n’avaient pu choisir une voie qui leur avait été imposée, tels les Pandawas par leur naissance, ou les disciples mâles de Sram par l’enchantement auquel il devait leur « vie », tous avaient eu à faire un choix. Quiconque tardait à se décider dans l’enfance le payait dans ses jeunes années, tant l’apprentissage de la guerre était devenu indispensable en ce monde qui se mourrait de l’humeur belliqueuse de ceux qu’il engendrait.
-On vous abandonne, fit soudain Xael en se relevant. Je repasse par la maison chercher des filets et on va chasser. L’écurie manque de sang-neuf. Tu viens avec nous ?
Sonja hésita.
-J’ai de la pâtisserie qui repose, là, donc ça m’arrange pas. Mais allez-y, je vous rejoins ce soir à la maison, de toute façon. Amusez-vous bien.
Xael et les jumeaux n’avait pas passé une heure en leur compagnie que déjà ils repartaient dans les montagnes. Un salut, quelques derniers rires échangés, puis ils reprirent le chemin du zaap. Ces trois-là n’avaient guère l’esprit de communauté, sinon de la leur, qui se limitait à leur fratrie.
-Charkheim n’est toujours pas là ? s’étonna Dorion après quelque temps. Je pensais qu’il était en ville, lui aussi.
Yo ne répondit rien. Il s’était replongé dans son œuvre, consciencieusement. Yakan était lui rentré déposer la guitare achevée dans la petite maison de pierre blanche, et Dorion était allé s’allonger quelques pas plus loin pour achever de faire sécher le duvet qui le recouvrait.
Le silence était retombé, à peine brisé par les piaillements essoufflés des pious, et Sonja songeait qu’il lui fallait retourner à son fourneau, à présent que la pâte devait avoir reposé, lorsque, à peine debout, elle se trouva violemment jetée en arrière.
L’arrière de sa tête heurta violemment le grès, et la douleur l’aveugla un court instant. Puis, lorsqu’elle se sentit reprendre ses facultés sensorielles et intellectuelles, elle se trouva spectateur d’un ahurissant spectacle.
Si elle n’avait rien senti de l’ombre qui avait fondu sur elle, Yakan avait eu plus de perspicacité. Sans rien laissé paraître, invisible dans l’embrasure de la porte, il avait attendu le moment le plus critique et le plus opportun pour attraper Sonja et se jeter à sa place sous la lame effilée qui devait couper le fil de sa courte vie.
L’attaquant ne sembla pas pris au dépourvu pour autant. Si le Sacrieur qu’il venait d’entailler ne comptait pas parmi ceux qu’il pensait avoir à éviter, il n’avait pas pu manquer la présence de Yo et de Dorion. C’est sans doute par une évaporation méditée qu’il venait de disparaître.
Sonja était encore sonnée. Dorion et Yo fouillaient avidement les alentours du regard, ramassant au passage marteau et bâton pour en battre l’air par des cercles furieux. Yakan semblait tout aussi préoccupé, presque déçu d’avoir laissé filer une occasion d’éventrer un adversaire si lâche et si peu scrupuleux. Une profonde lacération faisait s’écouler de sa hanche gauche un sang épais, dans lequel il plongea ses mains pour en barbouiller ses bras. La même question revenait sur toutes les lèvres. Où était-il passé ?
Craignant probablement que leur délicate (et inutile) amie ait à subir un nouvel assaut, les trois garçons encerclèrent Sonja, alors que leur appréhension croissait de ne pas réussir à localiser le danger. Soudain, Yakan murmura quelques mots dans un demi-sourire à l’attention de Yo.
Sonja ne comprit qu’après coup la scène qui s’ensuivit, tellement celle-ci fut rapide.
Charkheim, fraîchement monté dans le faîtage d’une maison voisine et ainsi dissimulé, pointait du doigt le talus couvert d’herbes sèches qui s’adossait au mur d’une large bâtisse, sur la bordure ouest du lac, dans l’espoir que ses amis intercepteraient son geste. Dans la seconde qui suivit, Yo eut paralysé toute la zone susceptible de cacher l’ennemi, forçant le temps à l’immobilité. Comme le sort ne devait pas durer plus que quelques secondes, Yo, Yakan et le Sram qui avait bondi du toit s’élancèrent sur la rive pour rejoindre le talus.
Dorion n’avait pas estimé nécessaire de s’impliquer davantage. A eux trois, leurs confrères tailleraient le malheureux en pièces sans la moindre difficulté.
Au contraire, il sembla impératif à Sonja de se mêler d’une histoire qui pouvait très mal tourner si des spectateurs venaient à assister à pareille tuerie.
Le temps qu’elle arrive à leur hauteur, un corps assommé gisait entre les mains meurtrières du Sacrieur. Il était difficile de déterminer à première vue quelle instruction avait reçu cet homme d’une vingtaine d’années. L’habit pourpre qu’il revêtait pouvait parfaitement être un vêtement local traditionnel, ou la tenue conventionnelle d’un quelconque groupuscule. Son visage était famélique et cireux, sur son crâne ouvert s’emmêlait une courte chevelure tachée de pourpre. Sur son cœur s’entrelaçait en miroir deux symboles géométriques aux formes très angulaires, un blason inconnu à Sonja. Déjà Yakan refermait l’étau de ses mains autour de la gorge qui allait céder d’un instant à l’autre.
-Arrête ça ! s’écria Sonja.
-Je ne vais pas le tuer, ne t’inquiète pas. Du moins, pas tout de suite. Il a des choses à nous dire d’abord.
-Pas ici ! siffla Sonja d’un ton qui n’admettait pas de réplique. Qu’on nous attrape ici, avec lui, et on croupit tous en taule pour les semaines à venir.
-Elle n’a pas tort, intervint Yo, posant une main sur le bras de son ami.
Yakan sembla hésiter un instant. La place était toujours aussi vide, et il ne serait pas long de traîner cette raclure dans une ruelle adjacente pour en apprendre davantage.
-Qu’est-ce qu’on fait ?
-On se débarrasse du corps ! hurla Charkheim.
-Mais c’est pas vrai ! grogna Sonja, prête à lui sauter à la gorge. Crie-le encore plus fort ! Maintenant tout le monde baisse d’un ton, et allez me mettre ça à l’ombre de la maison.
-Eh, je te trouve bien autoritaire pour quelqu’un à qui on vient de sauver la vie…
-C’est pas la question, j’essaie de sauver celle du groupe, présentement.
Yakan hocha la tête en signe d’acquiescement. Les gardes d’Astrub ne plaisantaient pas avec ce genre de rixes. Les troubles croissants avaient poussé l’intendant à s’entourer d’hommes de main qui rivalisait d’adresse et n’avaient plus rien à envier aux élites des deux cités ennemies.
Cependant, à une trentaine de mètres de là, Dorion faisait de grands gestes désespérés, leur enjoignant de revenir au plus vite.
-La poisse, on a de la visite.
Sans plus attendre, Charkheim enchanta le corps inerte qui se dématérialisa sous leurs yeux.
-Eh ben voilà, fit-il, non sans fierté. ‘Suffit de se débarrasser des preuves.
Ils accoururent auprès de Dorion, estimant plus sage d’abandonner provisoirement leur victime, puis tous s’enfermèrent prestement dans leur quartier général, au moment même où une patrouille parvenait à leur hauteur.
Yakan saignait toujours abondamment. La chose ne semblait pas lui poser problème, il faudrait pourtant s’en occuper le plus tôt possible.
-On va récupérer notre invité, quand ils seront passés ? suggéra Charkheim.
-Pas la peine, estima Yo. C’est pas le genre de personne à parler.
-Tu crois que je suis pas capable d’en tirer ce que je veux ?
-C’est pas ce que je sous-entendais.
Yo s’était assombri. Charkheim ne chercha pas à en savoir davantage, devinant que le moment n’était pas propice pour interrompre les pensées de son ami. Jetant un œil à l’état lamentable de Yakan, Yo ajouta :
-Cha, on va avoir besoin des services de Verdel, tu penses pouvoir le trouver rapidement ?
Charkheim opina.
-En tout cas, tu es arrivé à point nommé, Cha, remarqua Dorion sur un ton admiratif.
-Disons qu’au moment où j’ai tourné le coin de la rue, j’ai aperçu un type assez fou pour plonger sur Yakan.
-Sauf qu’étrangement, ce n’est pas lui qui était visé, à l’origine.
-Il aura voulu s’attaquer au plus faible du groupe, murmura Sonja, lucide.
-Reste à savoir pourquoi, repartit Yo, toujours pensif.
Le silence se fit. L’attaque était pour le moins incompréhensible. Personne n’était assez fou pour se livrer à la tuerie gratuite dans la ville même d’Astrub. A moins d’avoir pour cela un motif légitime et impérieux, motif qui échappait complètement à toutes les personnes réunies dans la pièce.
Yakan émit un grognement sourd, comme s’il venait de prendre conscience de la douleur qui embrasait sa hanche.
-Je cours chercher Verdel, jeta Charkheim avant de disparaître. Ne le laissez pas canner d’ici là.
Yo attrapa un linge propre dans une armoire et, sans un mot, entreprit d’endiguer l’hémorragie. La situation était pour le moins étrange. Les piliers de la confrérie s’étaient départis de leur bonne humeur et affichaient un visage sévère, preuve que ce qui venait de se passer méritait qu’on y réfléchisse sérieusement.
Sonja se sentait plus inutile que jamais. Elle aurait voulu glisser quelques mots de remerciement aux deux hommes, mais elle craignait d’interrompre le fil de leur pensée. En désespoir de cause, elle se tourna vers Dorion et l’interrogea du regard. Celui-ci, au moins aussi indécis qu’elle, haussa les épaules et fit une moue dubitative. Tous deux se trouvaient désœuvrés, encore choqués de ce qu’il venait de se passer. Yo sentit combien les deux benjamins tenaient à se rendre utiles et, tandis qu’il imbibait d’alcool le linge qui devait servir à panser Yakan, il leur jeta cet ordre sec :
-Dorion, Sonja, prévenez les autres et faites en sorte que tout le monde soit ici demain soir. Il est possible que notre départ soit avancé.


Dernière édition par Soline le Dim 13 Mar - 11:35, édité 1 fois
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bzhmat
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MessageSujet: Re: Chapitre 1 (Sol)   Chapitre 1 (Sol) EmptyDim 13 Mar - 0:48

GENIAL Very Happy
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Yakoun
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Yakoun


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MessageSujet: Re: Chapitre 1 (Sol)   Chapitre 1 (Sol) EmptyDim 13 Mar - 2:00

La suite ! La suite ! Very Happy Raah c'est kiffant, go faire un bouquin !
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BenjiA
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MessageSujet: Re: Chapitre 1 (Sol)   Chapitre 1 (Sol) EmptyDim 13 Mar - 3:32

+1, Ca aurait de la gueule ! Very Happy
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YoOyô
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YoOyô


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MessageSujet: Re: Chapitre 1 (Sol)   Chapitre 1 (Sol) EmptyDim 13 Mar - 16:27

j'en suis love, c'est comme un livre dont on ne lit qu'une partie et que la suite ne nous sera accéssible que dans quelques jours,
un supplice limite d'attendre, c'est envoutant !
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